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Imbleville - Château de Bimorel - 76 - Seine-Maritime
Il est édifié sur une île formée par la Saâne en 1491 par Zanon de
Dampierre, seigneur de Biville-la-Baignarde, Thiedeville, lmbleville et Eurville. A l'origine la Saâne arrivait directement sur la face sud de la Cour et se divisait en deux bras qui défendaient le château. Le domaine est vendu en 1597 à Nicolas de Baudry, avocat au Parlement de Normandie, et la famille le gardera jusqu'au XVIIIe siècle. La demeure revient en possession de la famille de Dampierre puis à leur fille ainée mariée au marquis de Bimorel. Transmis par alliance, elle arrive en 1850 dans la famille de Louis de Folleville et ce dernier effectue de nombreuses modifications sur le site.
A cette époque, il détruit les murs crénelés et détourne la Saâne. Des douves alimentées par des eaux de sources entourent le château. Accolée à la chapelle, la galerie supportée par des arcades ouvertes sur la cour qui servait de nef au public le dimanche, est détruite. Le corps de logis est agrandi des deux cotés. En 1917, le château est vendu à la famille Saint-Rémy, de riches industriels textiles d'Elbeuf. Gilbert de Saint-Rémy y fait dessiner de beaux jardins « à la Française ». Un escalier à double révolution permettant à une personne de monter et à une autre de descendre sans que ni l'une ni l'autre ne se croise provenant de l'ancien château des Ducs d'Elbeuf est démonté pierre par pierre et réinstallé a Imbleville, aux pieds de la colline. II offre une très belle vue sur les jardins. Le château gagne le surnom de « Perle de la Saâne ». En 1959, le Comte de Boigne acquiert le château et sa fille, Madame Kourimsky, franco-autrichienne, ouvre en 2005 les jardins au public.
Dampierre, seigneur de Biville-la-Baignarde, Thiedeville, lmbleville et Eurville. A l'origine la Saâne arrivait directement sur la face sud de la Cour et se divisait en deux bras qui défendaient le château. Le domaine est vendu en 1597 à Nicolas de Baudry, avocat au Parlement de Normandie, et la famille le gardera jusqu'au XVIIIe siècle. La demeure revient en possession de la famille de Dampierre puis à leur fille ainée mariée au marquis de Bimorel. Transmis par alliance, elle arrive en 1850 dans la famille de Louis de Folleville et ce dernier effectue de nombreuses modifications sur le site.
A cette époque, il détruit les murs crénelés et détourne la Saâne. Des douves alimentées par des eaux de sources entourent le château. Accolée à la chapelle, la galerie supportée par des arcades ouvertes sur la cour qui servait de nef au public le dimanche, est détruite. Le corps de logis est agrandi des deux cotés. En 1917, le château est vendu à la famille Saint-Rémy, de riches industriels textiles d'Elbeuf. Gilbert de Saint-Rémy y fait dessiner de beaux jardins « à la Française ». Un escalier à double révolution permettant à une personne de monter et à une autre de descendre sans que ni l'une ni l'autre ne se croise provenant de l'ancien château des Ducs d'Elbeuf est démonté pierre par pierre et réinstallé a Imbleville, aux pieds de la colline. II offre une très belle vue sur les jardins. Le château gagne le surnom de « Perle de la Saâne ». En 1959, le Comte de Boigne acquiert le château et sa fille, Madame Kourimsky, franco-autrichienne, ouvre en 2005 les jardins au public.
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