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Nantes - Vieilles Maisons de la rue des Carmes - Loire-Atlantique
Cette voie put s’appeler autrefois rue de l’Echellerie, laquelle comprenait toute l’étendue entre le Port Communeau et la place des Changes ; devenue rue des Carmes, rue Fontenelle, elle reprit ensuite le nom, qu’elle devait aux Carmes. Fondés vers 1318 par Thibaut de Rochefort, dans l’hôtel de Rochefort, les Carmes furent transférés vers 1325 dans le bâtiment qui occupait le coin de la rue des Carmes. Leur église, dont le chevet donnait sur la rue du Moulin, fut rebâtie vers 1364, et leur couvent, agrandi après 1420 par les libéralités de Jean V, fut reconstruit en 1622. Les Etats de Bretagne s’y tinrent en 1636 et 1638.
Les Ducs de Bretagne veillaient tout particulièrement aux intérêts de ce couvent, Jean V, François II, la Duchesse Anne et bien d’autres ; plusieurs y avaient leur tombeau, ainsi que de nombreux personnages célèbres. Ces religieux furent dispersés en 1791, et leur mobilier, dont on avait préalablement soustrait les objets précieux, fut mis en vente. En 1792, l’acquéreur de l’église proposait d’en abattre la nef, et demandait qu’on en enlevât les orgues, tombeaux et statues. Plus tard, en 1802, la nef était transformée en théâtre des Variétés sous la direction de veuve Charles et Compagnie, puis de Ferville et Potier. Aujourd’hui, il ne reste plus rien du couvent que quelques arcades et des voûtes très bien conservées que l’on peut voir au n° 3 de la rue des Bons-Français et aux nos 16 et 18 de la rue des Carmes.
C’est dans cette rue, près des Changes, que se trouvait, en 1493, la première imprimerie connue de Nantes, sous la direction d’Etienne Larcher, qui publia à cette époque les Lunettes des Princes.
Les Ducs de Bretagne veillaient tout particulièrement aux intérêts de ce couvent, Jean V, François II, la Duchesse Anne et bien d’autres ; plusieurs y avaient leur tombeau, ainsi que de nombreux personnages célèbres. Ces religieux furent dispersés en 1791, et leur mobilier, dont on avait préalablement soustrait les objets précieux, fut mis en vente. En 1792, l’acquéreur de l’église proposait d’en abattre la nef, et demandait qu’on en enlevât les orgues, tombeaux et statues. Plus tard, en 1802, la nef était transformée en théâtre des Variétés sous la direction de veuve Charles et Compagnie, puis de Ferville et Potier. Aujourd’hui, il ne reste plus rien du couvent que quelques arcades et des voûtes très bien conservées que l’on peut voir au n° 3 de la rue des Bons-Français et aux nos 16 et 18 de la rue des Carmes.
C’est dans cette rue, près des Changes, que se trouvait, en 1493, la première imprimerie connue de Nantes, sous la direction d’Etienne Larcher, qui publia à cette époque les Lunettes des Princes.
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